Monday, February 15, 2010

L'art de faire une bonne première impression

Le tandem comique pour lequel j'écris participait, il y a quelques jours, au spectacle en hommage aux 20 ans de carrière d'un humoriste de renom. J'étais là, parce que le duo en question m'avait demandé de faire la voix hors-champ pendant son numéro. Je n'avais jamais fait de voix hors-champ et j'ai donc fait mes débuts dans ce domaine au Métropolis, devant plus de 1000 personnes, au cours d'un spectacle rempli de vedettes, et filmé pour la télévision.

Plus tôt dans la journée, pendant les répétitions, l'humoriste à qui on rendait hommage est venu nous voir, le duo et moi. Le problème, c'est que quand je suis confronté à quelqu'un que je connais pas, j'ai tendance à geler. Et ça n'a rien à voir avec le fait qu'il soit connu ou non, c'est simplement que je n'ose pas interagir avec quelqu'un sans connaître sa vraie nature.

Vu que je ne parlais pas, l'humoriste m'a tendu sa petite main en disant "Ça va, toi?". Comme je restais muet, le duo a dit "C'est notre auteur", ce à quoi l'humoriste a répondu "Y'a une face de writer en esti!" Mes toutes premières paroles à son endroit ont donc été "Va don' chier, toé, câlisse!" Comme quoi je ne suis pas fait sur mesure pour ce métier-là.

Friday, February 5, 2010

Moi, à l'université?

Ce n'est pas en étudiant que j'aurais pu y aboutir, mais je vais quand même m'y retrouver, bien malgré moi. C'est que le dernier spectacle auquel j'ai participé était filmé par une équipe de TÉLUQ, la télé-université. On va en montrer des extraits à des étudiants de l'UQAM, dans le cadre d'un cours. J'ai toujours su que mon oeuvre méritait d'être étudiée par des universitaires, je pensais juste pas que ça se ferait si tôt.

Au même spectacle, il y avait aussi un groupe du cégep. La sortie visait à faire vivre aux étudiants une soirée de contes traditionnels. Mais, heureusement pour eux, ils sont plutôt tombés sur la soirée "Narrateurs Atypiques", qui était tout sauf ça, et sur mon numéro, qui s'amuse à déconstruire le conte traditionnel.

Pour mon prochain spectacle, j'aimerais bien traumatiser des étudiants du secondaire et du primaire.