Friday, September 25, 2009

Gag qui ne passera pas à la télé (je sais ben pas pourquoi...)


- Je suis enceinte, mais j'ai pas les moyens de payer pour me faire avorter dans une clinique. J'aurais besoin de votre support.

- O.K., mais vous me le rapportez après, par exemple.

Tuesday, September 15, 2009

Les deux mains dans l'dos

Marcher, moi je fais ça les deux mains dans l'dos. Littéralement. J'ai jamais su pourquoi. L'habitude de porter des menottes, peut-être... En fait, je n'avais même jamais remarqué que je marchais avec mes mains dans le dos, tellement c'était un automatisme.

Ce sont les autres qui m'ont fait remarquer que c'était anormal, m'imitant en marchant eux aussi les mains dans le dos, pour se moquer de moi. C'en est même devenu un de mes "trademarks", au même titre que mon regard glacial et mon éternelle casquette.

Récemment, j'ai entendu mon père dire à ma mère, en parlant de moi : "As-tu vu? Y marche comme ton père." Je lui ai demandé ce qu'il voulait dire par là et il m'a répondu que mon grand-père maternel marchait toujours avec les mains dans le dos.

Ce qui est surprenant, c'est que je n'ai jamais connu cet homme. Il est mort plusieurs années avant ma naissance. La génétique peut-elle aller jusqu'à dicter la démarche d'un individu ou s'agit-il d'une simple coïncidence?

Chose certaine, je pense que j'aurais aimé connaître mon grand-père. Paraît que je lui ressemble beaucoup physiquement, - ce serait d'ailleurs de sa faute si je suis chauve aujourd'hui -, mais je soupçonne des similitudes encore plus étonnantes au niveau psychologique. Parce que mon cerveau est forcément le résultat d'une accumulation d'anomalies sur plusieurs générations.

Monday, September 7, 2009

Mon cerveau frappe à nouveau

J'ai rêvé à une chanson de Charles Aznavour. Rien de spécial, me direz-vous? Sauf que la chanson n'existe pas pour vrai (à ce que je sache, du moins, et j'ai cherché les paroles dans Google sans rien trouver).

Mon cerveau l'aurait donc inventée de toutes pièces, prenant soin d'imiter la voix et le style de Charles Aznavour. Il y avait un air, évidemment (dont je me souviens, mais qu'il est difficile de retranscrire ici) et les paroles allaient comme suit:

Le paradoxe reste entier
La vie si longue quand elle est vide
Devient si courte, quand on s'décide
Et qu'on commence à l'aimer

Pas mal, quand même. J'écris mieux dans mon sommeil que plusieurs personnes en pleine possession de leurs moyens. Reste que cette chanson me semble tellement vraie que j'ai du mal à m'en approprier la partenité.