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Éditorial!
J'ai beaucoup de mal à comprendre comment quelqu'un peut grandir au Québec - et surtout à Montréal - sans être bilingue. Ça vaut pour les anglophones qui ne parlent pas un mot de français, mais je suis encore plus surpris quand je vois des francophones incapables de s'exprimer dans la langue de Britneyspeare.
Je suis conscient que le français est la seule langue officielle du Québec, qu'il faut la protéger et tout ça. Et probablement que certains font semblant de ne pas comprendre l'anglais par peur de passer pour des assimilés, mais plusieurs Québécois de souche sont réellement incapables de se débrouiller en anglais. C'est inexplicable. Pourtant, Céline Dion et Stephen Harper ont prouvé que n'importe quel épais peut apprendre une deuxième langue.
Notre province est encerclée de toutes parts par des Anglais. Quand on grandit ici, on se fait bombarder d'anglais à la radio, à la télévision, sur internet, dans la rue, on a des cours d'anglais obligatoires à l'école... il faut vraiment faire un effort conscient pour NE PAS l'apprendre.
Toutes les étiquettes des produits qu'on utilise tous les jours sont bilingues. À force de le voir des milliers de fois, on devrait finir par comprendre que "beer" veut dire "bière" ou que "wine" veut dire "vin". Non seulement les deux langues utilisent le même alphabet, mais la plupart des mots anglais ont les mêmes souches et ressemblent donc énormément à leur homologue français.
Je co-anime depuis deux ans une émission de radio sur Cuba. L'émission est en français, mais juste à entendre régulièrement les chansons qu'on passe, je suis en train d'apprendre l'espagnol, sans même le vouloir. Faut croire qu'il existe un don des langues, qu'on l'a ou on l'a pas. Comme certains sont doués pour le hockey et d'autres... jouent pour le Canadien.
Tuesday, January 19, 2010
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